Avant même d’être élus, Ahmed Ben Youssef et son équipe se sont partagé les tâches. Ils attaqueront quatre grands chantiers dans la perspective de redorer le blason du club et le mettre dans l’air du temps.
C’est dans une ambiance conviviale qu’a eu lieu, samedi dernier, l’assemblée générale élective de l’Avenir Sportif de La Marsa. Sur les 208 adhérents, 104 ont pris part aux travaux de cette assemblée : «Nous aurions aimé reporter les travaux de l’assemblée à l’après-Aïd afin que le nombre des participants soit plus important. Nous sommes quand même contents que l’assemblée ait eu lieu dans une ambiance conviviale. L’accession en Ligue 1 et la formation des jeunes footballeurs sont les principales doléances des adhérents. Le programme de notre bureau pour les deux prochaines années devra y répondre. Toutefois, pour y arriver, il faudra retrousser les manches», nous a confié Hatem Zbidi, vice-président du club chargé des sports individuels, un des quatre chantiers auxquels s’attaquera le nouveau bureau directeur de l’ASM, présidé par Ahmed Ben Youssef : «La section de tennis a de tout temps engendré d’importants bénéfices. J’étais toujours favorable à l’autonomie financière dans la gestion des sections. Le tennis devra s’autogérer de nouveau et verser une partie de ses recettes dans la caisse du club. C’est aussi le cas de la natation. Par ailleurs, il y a un vaste terrain derrière le centre de formation de football sur lequel nous ambitionnons d’ériger une piscine olympique», nous a déclaré Hatem Zbidi.
De son côté, le nouveau président aspire à améliorer l’infrastructure du club de tennis : «Nous avons la possibilité de faire une extension du club de tennis en le dotant de trois si ce n’est de quatre autres courts. Le projet sera soumis au maire de la ville de La Marsa et nous espérons que la municipalité soit réactive», nous a fait savoir le président de l’ASM, Ahmed Ben Youssef.
Un groupe homogène
Tout ce qu’entreprendra le nouveau bureau directeur ne sera jugé à sa juste valeur tant que l’équipe première de football ne retrouvera pas la Ligue 1 : «Le football, c’est la vitrine du club. Notre plus grand souhait à tous est de voir notre équipe de football retrouver la Ligue 1. C’est d’ailleurs l’objectif principal de mon équipe. Je suis persuadé que la nouvelle équipe dirigeante réussira à réaliser la plupart de ses objectifs. C’est que nous avons cherché à rassembler les forces vives du club autour d’une liste unique. Je pense avoir réussi à composer un bon groupe de travail, rassemblant des anciens dirigeants revenus aux affaires à l’instar de Hatem Zbidi et Hichem Znaïdi, tout en gardant les membres de l’ancien bureau de Taoufik Ben Nsib qui ont exprimé l’envie de travailler avec nous et continuer à servir le club. Hétérogène soit-il au départ, ce groupe de travail s’est finalement avéré homogène. Et c’est tant mieux pour l’Avenir Sportif de La Marsa», s’est félicité le nouveau président.
Une administration dans l’air du temps
D’ici à la fin de son mandat qui est de deux ans, le bureau de Ahmed Ben Youssef aspire à mettre en place un pôle administratif digne d’un club professionnel de football : «Nous ne pouvons pas continuer à gérer un club professionnel de football avec une administration archaïque. Moez Gharbi qui a occupé jusque-là le poste de trésorier du club est nommé au poste de vice-président chargé de la réforme administrative. Il a pour mission de moderniser l’administration du club en installant un pôle administratif qui devra être fonctionnel d’ici deux ans. A la fin de notre mandat, un autre chantier devra être également finalisé : la formation des jeunes footballeurs. L’infrastructure existe. Nous avons un centre de formation doté de terrains, d’une académie de football et d’un centre d’hébergement. Tout y est pour réussir. Il faut juste remettre les pendules à l’heure au niveau de l’organisation du travail», a noté le président de l’ASM, Ahmed Ben Youssef.
Avec le nouveau mode de scrutin par liste, Ahmed Ben Youssef a réussi à rassembler autour de lui un groupe de travail qui adhère aux mêmes idées. Il faut savoir les réaliser car les chantiers auxquels la nouvelle équipe dirigeante s’apprête à s’attaquer sont loin d’être de minces affaires. Bon courage !